vendredi 26 octobre 2012

Des salariés de Petroplus bloquent symboliquement un dépôt de carburant




Des salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) ont bloqué symboliquement un dépôt de carburant mercredi pour protester contre la liquidation de leur entreprise prononcée la semaine dernière par la justice, a constaté un photographe de l'AFP.
Quelque 150 salariés de la raffinerie se sont réunis en assemblée générale mercredi à la mi-journée pour mettre en place un "certain nombre d'actions" d'ici au 5 novembre, date fixée par le tribunal de commerce de Rouen pour prendre une décision finale sur une liquidation définitive ou non.
Les repreneurs potentiels disposent donc encore de quelques jours pour proposer une éventuelle offre de reprise pour cette raffinerie située dans la banlieue de Rouen.
Après l'assemblée générale mercredi, une cinquantaine de salariés se sont rendus au Terminal Rubis, un dépôt de carburant, et se sont postés devant l'entrée, empêchant des camions d'y entrer, le tout pendant environ trois heures.
L'intersyndicale a aussi annoncé qu'une action sera menée auprès de Shell à Colombes (Hauts-de-Seine).
Le 5 novembre, l'intersyndicale promet une "mobilisation pour le raffinage en France" avec un appel à la grève nationale de 24 heures à l'initiative de la CGT dans les raffineries françaises. La même journée, Petit-Couronne sera déclarée "ville morte", selon l'intersyndicale.
La justice a prononcé le 16 octobre la liquidation de la raffinerie Petroplus, qui emploie 470 personnes à Petit-Couronne, près de Rouen.
Après avoir écarté deux offres de reprise, les juges du tribunal de commerce de Rouen ont permis à d'autres éventuels repreneurs de se "faire connaître avant le 5 novembre".
Le pétrolier NetOil, dont la candidature à la reprise a été rejetée, a annoncé son intention de présenter un nouveau projet.

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