lundi 22 octobre 2012

NetOil se bat encore pour décrocher Petroplus




Article publié sur http://www.latribune.fr


Le groupe NetOil, basé à Dubaï, sort de son silence par la voix de son directeur exécutif, Dominique Paret, ancien dirigeant de l'UFIP (syndicat professionnel pétrolier). Dans deux interviews parues ce lundi, il explique les améliorations qu'il compte apporter à son offre pour convaincre le 5 novembre le tribunal de commerce.


Le groupe NetOil, dont le dossier de reprise de la raffinerie Petroplus a été retoqué une fois de plus la semaine dernière par le tribunal de commerce, passe à l'offensive médiatique. Il sort de son silence par la voix d'un dirigeant français, qui plus est un professionnel du pétrole, Dominique Paret, ancien délégué général de l'UFIP, l'Union française de l'industrie pétrolière. Dans les colonnes du Bulletin de l'industrie pétrolière et dans celles de Paris Normandie, il explique comment NetOil va améliorer son offre d'ici le 5 novembre, échéance fixée par le tribunal de Rouen.
Il compte d'abord apporter des informations complémentaires sur l'accord de processing signé avec le trader Ascon, basé à Hambourg. Ensuite, ses partenaires sud coréens devraient venir présenter leur projet de modernisation de la raffinerie, un projet de 468 millions d'euros. Autre garantie que Dominique Paret met en avant : le contrat d'assistance technique conclu par Petroplus avec Shell lors de la reprise en 2008, court jusqu'en 2014.
"Des investisseurs d'un type assez classique au Moyen-Orient"
De plus, NetOil prévoit de mettre en place un structure de trading à Genève, avec « un trader très connu » mais dont l'identité n'est pas encore dévoilée. Cela lui permettra d'avoir « accès à du brut dans de bonnes conditions ».  Domnique Paret souligne aussi que si les banques ont retiré leur soutien à Petroplus en décembre dernier, ce qui a mis le site en cessation de paiement, le compte d'exploitation de Petit couronnes « tenait parfaitement la route ».
NetOil, basé à Dubaï, appartient à un groupe d'investisseurs dont l'homme d'affaires franco-libanais Roger Tamraz qui fonda la compagnie pétrolière Tamoil, avant de la revendre aux Libyens. Propriétaire un temps des hôtels Prince de Galles et Meurice à Paris, son nom a été cité dans plusieurs "affaires", notamment autour de son activité d'intermédiaires dans l'armement. Dominique Paret souligne à cet égard « ce sont des investisseurs et des industriels d'un type assez classique au Moyen-Orient ».
 


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